Une semaine après le discours présidentiel, et après la tenue de plusieurs manifestations de protestation contre les annonces et les mesures obligatoires décrétées lundi 13 juillet 2021, le parti Nouvelle Donne s’inquiète de la communication du gouvernement français et veut rappeler la responsabilité qui incombe à la fonction de représentant des citoyens et citoyennes d’œuvrer pour la paix sociale du pays.
Nous sommes irrités et consternés par les discours contradictoires du gouvernement (concernant les masques, les obligations vaccinales, le pass sanitaire entre autres) et les mesures essentiellement coercitives et infantilisantes réitérées publiquement depuis plus d’un an. Où sont les encouragements aux Françaises et aux Français qui font face à cette crise sanitaire sans précédent, avec patience et sérieux ?
Face à des discours souvent clivants invitant les Français et Françaises à accuser certains et certaines de leurs concitoyens de l’état du pays, où sont les paroles fédératrices et rassembleuses qui sont attendues d’un chef de l’État et de son gouvernement ?
Et où sont les moyens et les investissements publics audacieux pour faire face à cette crise sanitaire, notamment pour l’hôpital public, et plus largement pour tout le système de santé français ?
Les soignantes étaient là en mars 2020 pour s’occuper de nos aînés et des malades et ont tenu bon alors qu’ils n’avaient pas assez de matériels adéquats pour être protégés de la COVID et qu’ils ne savaient pas encore très bien à quoi ils s’exposaient eux et leurs familles.
Les soignants sont restés et n’ont pas compté leurs heures supplémentaires, même épuisés. En 2020, les soignantes ont été sommées de venir travailler lorsqu’elles étaient malades de la COVID, les faisant culpabiliser et craindre de contaminer les patients et leurs collègues. Mais elles respectaient alors les consignes en vigueur pour pallier le manque de personnel déjà criant avant la crise sanitaire.
Les soignants sont venus travailler en janvier 2021, même épuisés par deux vagues déjà, ayant eu peu la possibilité de prendre des vacances en 2020 pour se remettre, et sous la menace d’une troisième vague. A ce moment-là, les soignants n’étaient pas prioritaires pour être vaccinés.
Les soignants se sont fait majoritairement vacciner au premier trimestre 2021, dès qu’ils ont pu le faire. Faut-il le rappeler : la capacité matérielle à vacciner n’était pas au rendez-vous début 2021. Quand en février, la communication médiatique du gouvernement pointait déjà du doigt les soignants non vaccinés, ils étaient très nombreux, en fait, à vouloir se faire vacciner, mais à ne point le pouvoir. Est-ce bien le rôle du gouvernement de favoriser la division du peuple et l’opprobre des soignants ?
Les soignantes avaient alerté le gouvernement dès octobre 2020 pour préparer la campagne vaccinale à venir, mais, le gouvernement n’écoutant que lui-même, celle-ci s’est faite dans la précipitation entre noël et le 1er de l’an, avec paiement à grands frais d’un cabinet de conseil américain.
Les soignantes continuent leur travail cet été 2021 alors qu’elles sont de moins en moins nombreuses, avec de plus en plus de travail, et que les effets du Ségur de la santé ne sont pas au rendez-vous parce que clairement pas à la hauteur des besoins.
Et que leur propose le gouvernement ? De donner des moyens supplémentaires pour l’hôpital ? De répondre aux collectifs de soignants et aux syndicats pour améliorer les conditions de travail ? De rouvrir les lits fermés ? De modifier les gouvernances hospitalières pour associer usagers, soignants et personnel administratif ? De changer la logique de financement des soins et d’augmenter le budget hospitalier ? De former et d’embaucher du personnel ?
Non, le gouvernement propose la répression et les menaces de sanction à ces mêmes soignants et soignantes, applaudis il y a à peine plus d’un an.
Ce langage répressif et ces tentatives de division des citoyens les uns contre les autres, le gouvernement ne l’use pas seulement pour les soignants, il en abuse pour l’immense majorité de la population, celle qui n’était pas dans les tribunes de Rolland Garros le vendredi 11 juin 2021. Ces changements incessants de discours et cette gestion déconnectée, à vue, à courte vue même, empêchent toute préparation et rendent l’application des décisions du chef suprême extrêmement périlleuses sur le terrain, sur tous les terrains, hospitalier donc, mais aussi culturel, éducatif, judiciaire, policier, et d’autres.
Si nous reconnaissons qu’il est difficile de faire face à une crise d’une telle ampleur, l’humilité de le reconnaître, la considération des efforts faits par tous les concitoyens et concitoyennes du pays et la reconnaissance des premiers de cordée qui ont tant œuvré des mois durant et œuvrent encore pour subvenir aux besoins du plus grand nombre, nous paraitraient un minimum pour garantir la paix sociale dans le pays.
Bonjour Alain,
Merci beaucoup pour ton commentaire qui m’invite à préciser ce communiqué.
Raison pour laquelle, la version longue a été ce jour mise en ligne ici, en lieu et place de la précédente version, plus courte (initialement choisie dans un souci d’en favoriser sa lecture et de se concentrer sur un seul message).
Je vais tenter ici de répondre à tes questions.
Restaurer la confiance en qui ? en quoi ? Il s’agit ici d’appeler le gouvernement à restaurer la confiance des citoyens et citoyennes dans le politique, condition d’une paix sociale selon Nouvelle Donne.
Je note Alain que tu écris ici que tu es “d’accord pour la critique des incohérences et des inconséquences de Macron […] dans la gestion de la crise sanitaire”. C’est bien de cela ici qu’il est question dans ce communiqué, de critiquer la forme de la communication d’Emmanuel Macron et du gouvernement, ses propos contradictoires, clivants, et l’aspect essentiellement répressif des mesures entreprises.
Il ne s’agit évidemment pas ici de critiquer la volonté de vacciner largement la population. C’est ici une réflexion plus scientifique que politique. Pour cela, j’invite les personnes que ça intéresse à consulter cet article qui est le meilleur que j’ai lu jusqu’à présent (avis personnel de médecin et non de Nouvelle Donne concernant la qualité de cet article) : https://www.atoute.org/n/article401.html
La réflexion politique s’intéresse au comment. Et il s’agit bien ici de critiquer la forme du discours du gouvernement, la communication et les mesures coercitives, qui sont délétères selon nous pour nourrir la confiance de la population, confiance importante pour la paix sociale du pays mais aussi par exemple pour l’acceptation de la vaccination par la population. Nous cherchons ainsi à sortir de ce tunnel du débat clivant qui nous est imposé dans les médias entre provax et antivax, et tentons un pas de côté pour appeler à soigner la communication et la façon de faire de la politique pour permettre d’embrasser toute la population et fédérer les citoyens et citoyennes. Et ainsi probablement nourrir la confiance des citoyens, par voie de conséquence, dans la vaccination (comme le recommandait déjà l’OMS en décembre 2020).
Nos propositions, écrites dans le texte, que je reprends ici et détaille un peu :
– d’encourager tous les français et françaises à poursuivre leurs efforts et de féliciter leur sérieux et leur patience face à cette crise sans précédent ;
– apporter de la reconnaissance, à nouveau, et sans hésitation, envers les premiers de cordée qui ont continué de travailler pendant tous les confinements pour permettre à tous et toutes de vivre ;
– de reconnaître les erreurs faites dans la gestion de cette crise (erreurs probablement inévitables dans la gestion d’une telle crise sans précédent – quoique l’on puisse tout de même discuter de certaines de ces erreurs -) ; mais ne pas les reconnaître, conduit les citoyens à douter des propos et des décisions prises ensuite et alimente le sentiment de conspiration.
Si certaines personnes sont dubitatives sur ces propositions et trouvent qu’elles ne sont pas assez concrètes, pas assez dans le “faire” ; elles s’intègrent à la dimension émotionnelle et sociale de l’être humain, dimension de mieux en mieux appréhendée par les sciences sociales ces cinquante dernières années. L’être humain, pour son bien-être, a besoin, certes, de manger, dormir, et d’une bonne santé physique, mais également de reconnaissance, de lien social, de paix, etc.
Enfin, nous avons aujourd’hui ajouté l’exemple très parlant du monde soignants (initialement ôté pour écourter le texte ; et qui aurait pu mérité un texte dédié unique), pour étayer notre propos, et après tes remarques notamment Alain. En appuyant aussi sur le fait que plutôt que de pointer du doigt les soignants, le gouvernement pourrait s’atteler à réouvrir des lits, former et engager du personnel, changer la logique de gouvernance hospitalière pour l’ouvrir aux hommes et femmes de terrain (soignants comme usagers) et enfin sortir de la logique de financement actuelle délétère pour le système de santé. Voici bien d’autres propositions, fidèles à la ligne de conduite de Nouvelle Donne, et qui s’appuie sur le travail des collectifs de terrain (CIH, CIU notamment).
Espérant avoir répondu à tes questions, et apporté un peu de clarté,
Margot (co-parte-parole du BN)
Merci à tous ceux qui ont réagi à mon commentaire, qui n’a été (re)publié que 24h près que je l’ai posté, pour des raisons « techniques » qui m’échappent.
– Je persiste et signe dans mes critiques au texte officiel, notamment sur l’absence de toute proposition, dans sa version courte, ce qui est contraire à l’esprit de ND. Dans sa version complète, les propositions arrivent en creux, et sous forme interrogative (!) : « Et que leur propose le gouvernement ? De donner des moyens supplémentaires pour l’hôpital ? De répondre aux collectifs de soignants et aux syndicats pour améliorer les conditions de travail ? De rouvrir les lits fermés ? De modifier les gouvernances hospitalières pour associer usagers, soignants et personnel administratif ? De changer la logique de financement des soins et d’augmenter le budget hospitalier ? De former et d’embaucher du personnel ? » Oui, Margot, il s’agit bien de cela ! Mais surtout, face à cette pandémie qui comporte autant d’aspects inattendus, ce qu’il faudrait vite mettre en œuvre, c’est une campagne générale et puissante d’information auprès de la population générale par une équipe de scientifiques incontestables, et aussi une action de formation générale tout aussi puissante et « obligatoire » sur la Covid par des équipes tout aussi scientifiques auprès de tous les personnels en contact permanent avec le public, les « premiers de corvée ». L’article de Dominique Dupagne (que j’ai déjà partagé ce matin), est en effet, remarquable de modération. Mais il FAUT marteler que la vaccination est un devoir de solidarité envers tous ses semblables. Ce n’est pas seulement un devoir civique, politique, logique, mais il faut faire comprendre que le bien et la santé communs dépendent ici de chacun des citoyens, individuellement.
– Non, Régis, nous ne jouons pas seuls. Et même si c’était les cas ! La technique de l’ARN messager a été inventée par une équipe de Français (François Jacob, Jacques Monod, André Lwoff) qui a d’ailleurs reçu pour cela le Prix Nobel de médecine…il y a 56 ans ! Et aujourd’hui, près de 2 milliards d’humains sont vaccinés avec cette méthode. On est loin de « l’expérimentation » sur quelques cas en laboratoire ! La défiance dans la science a toujours été le lot de tous les complotistes…
– Oui, Jean-Paul, par notre attitude peu combattive, ne confortons pas (je te cite) « l’incivilité qui progresse partout » et « n’hésitons pas à pointer aussi les roublards qui comptent sur la vaccination des autres pour s’immuniser à bon compte en protestant de leur indiscutable statut de rebelle. L’insoumission proclamée à tout bout de champ conduit un jour à la priorité donnée à l’individu au détriment de l’intérêt (de la santé) de tous. »
Si, dans le commentaire précédent, Alain Nathan “n’en revient pas”, pour ma part, je ne suis pas surpris de cette nouvelle mise au point à l’eau tiède, mais surtout tellement complaisante avec les incivilités du moment. Ce communiqué souligne tardivement “….qu’il est difficile de faire face à une crise d’une telle ampleur, l’humilité de le reconnaître, la considération des efforts…etc”. Exactement, mais il n’y a pas lieu de s’en excuser. Oui cette crise est difficile, les annonces gouvernementales un peu erratiques et changeantes, mais que ferions-nous à leur place, hein ? Franchement ?
Et attention car ce qui se trame dans la rue est loin d’une initiative “fédératrice et rassembleuse”: pour ma part, il n’est pas question de rejoindre le bataillon des pleureuses et feindre de trouver légitime le cortège des plaignants mené par une partie de l’extrême gauche, l’extrême droite de Florian Philippot ou de Maxime Nicolle, et j’oubliais, l’inénarrable Francis Lalanne. Tout cela se passe sans que nous le dénoncions, préférant nous aligner sur le discours anti-gouvernemental ambiant, tellement facile, tellement racoleur. ça commence à devenir lourd pour le néo-donnien que je suis depuis 7 ans.
Chers camarades, nous souhaitons (je crois) une république des droits et devoirs, alors un peu de courage et combattons l’incivilité qui progresse partout et n’hésitons pas à pointer aussi les roublards qui comptent sur la vaccination des autres pour s’immuniser à bon compte en protestant de leur indiscutable statut de rebelle. L’insoumission proclamée à tout bout de champ conduit un jour à la priorité donnée à l’individu au détriment de l’intérêt (de la santé) de tous. Alors cessons de materner nos concitoyens en appelant à ce qu’on leur prodigue des “encouragements”. Pffff
PS. Comme Alain, je souhaiterais aussi voir disparaître de nos publications cette foutue écriture inclusive, autre manifestation de notre complaisance à l’égard des hystérisations à la mode, dont l’adoption n’a jamais fait l’effet d’une décision collégiale chez nous.
Bonjour Jean-Paul,
Je note que cette tribune ne vous a pas plu. J’espère que la nouvelle version vous plait plus et que mes précisions (initialement adressées au premier message d’Alain) apportent également des réponses à vos commentaires évoqués ici.
Je continue ici ce message dans une réponse plus personnelle, et sors ainsi de mon rôle dans le BN. Parce que je suis touchée par votre message dans ma personne, j’y réponds personnellement.
Vous appelez à “un peu de courage” et à combattre l’incivilité. Personnellement, je crois que faire un pas de côté pour tenter de quitter ce dualisme ambiant pro/anti est courageux ; tenter d’en comprendre les origines et ainsi essayer des propositions pour fédérer ces deux “clans” que les médias nous montrent sans arrêt et opposent, est courageux selon moi. Le courage, d’adopter une autre voie et une autre voix. Le courage d’être un peu seul.e parfois. Le courage de faire de la politique autrement, le courage d’inviter au prendre soin (d’autres que moi ont écrit à ce sujet si cela vous intéresse ; vous pouvez lire par exemple les ouvrages : Qu’est-ce que le care ? de P.Molinier, P.Paperman et S.Laugier ; La fin du courage de Cynthia Fleury, ou bien encore Les lumières à l’âge du vivant de Corine Pelluchon).
Avoir du courage, c’est parfois aussi savoir sortir des sentiers battus. Je vois l’écriture inclusive comme cela. Mais c’est souvent très difficile de se saisir du point de vue des “dominés” lorsque l’on appartient aux critères des “dominants” même sans vouloir adopter une attitude de domination pour autant. Les conditionnements sociaux ont parfois raison de nous. Je prends ainsi ma liberté d’utiliser l’écriture inclusive, et je laisse à chacun.e la liberté de ne pas le faire.
On peut très bien imaginer des textes avec cette écriture, et des textes sans, pourquoi vouloir imposer une doxa plutôt qu’une autre. Si l’orthographe est pour vous sacrée, qu’il ne faille jamais la toucher, la changer, alors je vous invite à regarder cette courte vidéo très didactique d’un quart d’heure : https://www.youtube.com/watch?v=5YO7Vg1ByA8
Une autre proposition d’écoute à ce sujet ici : https://www.franceculture.fr/sciences-du-langage/doit-dire-le-ou-la-covid-19 ; invitation à remettre en question l’adage des académiciens et rarement académiciennes, mais pas linguiste, sur l’usage de la langue, parfois outil de domination.
Vous appelez à combattre l’incivilité ; je tiens à vous dire que je me sens blessée lorsque je lis “foutue” dans “cette foutue écriture inclusive”, et aussi par l’utilisation du terme “hystérisation”.
Enfin, j’invite chacun.e à penser que derrière les messages et autres publications, il y a des hommes et des femmes qui les écrivent et ainsi à se demander si vous diriez exactement les mots que vous écrivez ici à quelqu’un.e en étant face à lui ou elle. Je tente, personnellement, d’avoir cette auto-discipline. J’y vois, là aussi, une forme de courage. Je ne crois pas que sans cela un débat démocratique, auquel nous aspirons tous et toutes ici, soit possible.
Espérant nourrir ici votre compréhension et votre curiosité de l’autre plutôt que votre indignation, agacement voire colère exprimée ici.
Margot (qui sort ici de son rôle de porte-parole)
M. NATHAN, la seule doxa que fait apparaitre votre commentaire, c’est celle d’un bon petit soldat qui entretient la confusion entre vaccination et traitement génique expérimental en cours d’évaluation … Traitement dont les résultats sont loin de convaincre des États (Israël, Grande Bretagne, Pays Bas, Inde, Chili, Mexique … tous complotistes ?) dont les retours officiels alertent sur les graves limites du seul projet sanitaire promu par notre gouvernement.
Nous jouons cavalier seul, et tout seul le gouvernement a déclaré la guerre aux français. Nos voisins commentent leur différence, même la Chine rappelle à l’ordre les quelques gouverneurs qui tentaient les débordement qu’on nous prépare.
Soyeux curieux, informez-vous…
Tout ce qui aujourd’hui entretient une guerre pro/antivax masque l’urgence d’évaluer les armes contre l’épidémie, et de ramener humilité, compétence, et bienveillance parmi les décideurs.
L’adhésion populaire à des mesures collectives honnêtes et proportionnées est nécessaire.
La coercition qu’ils nous infligent est le rempart de chefaillons en déroute, qui effectivement s’appliquent à perdre notre confiance !
Se pourrait-il qu’un appel à la responsabilité agresse leur susceptibilité maladive? Ou celle de soutiens peu regardants ?
De mon côté je n’y vois que du bon sens !
Je n’en reviens pas!
Restaurer la confiance: en qui, en quoi? Dans le gouvernement?
D’accord pour la critique des incohérences et des inconséquences de Macron et sa suite d’affidés dans la gestion de la crise sanitaire.
Dans la Charte de Nouvelle Donne, il est stipulé que toute critique doit se doubler de propositions concrètes alternatives. Où sont-elles?
Bien-sûr, on évite de dire, selon la doxa antivax, que l’on est dans une “dictature sanitaire”. Mais où est l’incitation à la vaccination? (Si, bien-sûr, le BN considère que c’est la solution?!).
Un communiqué qui est une pâle copie de la déclaration de Mélenchon, l’éloquence en moins, et, comme lui, ne propose rien.
L’information vraie et la formation sur la Covid est indispensable pour faire accepter la généralisation vaccinale, comme elle l’est déjà pour d’autres vaccins et qui ne fait plus débat depuis longtemps. La vérité nous fait-elle peur au point de nous cacher derrière notre petit doigt? La responsabilité en politique n’est pas toujours “populaire”, notamment lorsqu’il s’agit de faire passer des mesures d’obligation pour la protection collective et la solidarité contre des comportements de “liberté” individuelle égoïste, valeur de toutes les droites, notamment extrêmes.
Il est encore temps d’amender ce texte inutile et de prendre ses responsabilités dans la défense du bien commun, la santé des citoyens.
Bonjour Alain Nathan,
Je lis que vous souhaiteriez que ce texte soit amendé et qu’il ne vous convient donc pas. Je lis aussi néanmoins que vous êtes d’accord pour la critique des incohérences et des inconséquences de Macron dans la gestion de la crise sanitaire. C’est bien là tout l’objet de ce communiqué. Il s’agit bien ici de critiquer la forme de la communication du gouvernement que nous pensons être très clivante pour le peuple français et appelons à restaurer la confiance des citoyen.ne.s dans les instances démocratiques de notre pays pour veiller au maintien de la paix sociale.
Pour cela, les propositions qui sont dans le communiqué sont : encourager les citoyen.ne.s pour leur patience et leur sérieux dans la gestion de cette crise (comme d’autres pays l’ont eu fait en médiatisant les comportements vertueux par exemple plutôt qu’en pointant du doigts les comportements déviants), fédérer les français et françaises plutôt que pointer du doigt un groupe, puis un autre. Enfin, dans le dernier paragraphe, nous proposons au gouvernement de reconnaître ses erreurs (en sachant bien qu’il est inévitable de faire des erreurs lorsque l’on doit agir face à un événement d’une telle ampleur et imprévisible) et de reconnaître le travail que font, quotidiennement, et depuis plus d’un an et demi, ceux et celles, appelé.e.s les premiers de cordée. C’est-à-dire toutes les personnes qui n’ont jamais été confinées et ont du travailler sans relâche depuis le premier confinement parce que leurs métiers sont indispensables à la vie de tous les concitoyens et concitoyennes de notre pays.
Etes-vous en désaccord avec cela ?
Si oui, quelles seraient vos propositions d’amendement pour ce texte ?
Merci pour votre aide,
Margot Smirdec pour le BN
Il appartient à une équipe gouvernementale de retablir la confiance auprès des citoyens. Force est de constater que ce n’est pas l’équipe en place qui le fait.
De surcroît, nous avons un chef d’état qui fait fi des urgences climatique, sociale, économique… en bloquant toute possibilité de créer une taxe sur les transactions financières à échelle le européenne. L’ecart se creuse entre le citoyen et ce gouvernement. C’est un constat. La confiance n’y est plus, l’envie d’y croire non plus. Fichue société dépressive dans laquelle on pourrait finir par s’engluer. Aussi, de nombreux citoyens se detournent du vaccin, comme ils se detournent des urnes. Faut-il rendre le vaccin obligatoire ? Faut-il transformer le droit de vote en devoir de vote ? Ne doit-on pas commencer par rétablir la confiance par des mesures fortes pour le bien de tous ?