[vc_row][vc_column width=”1/1″][vc_column_text]Samedi 3 octobre, c’était notre première université d’été (indien) dans le Grand Sud-Ouest. Une entreprise ambitieuse dont l’organisation a mobilisé une dizaine d’adhérents pendant un mois.
L’objectif ? Concrétiser ce qu’Anne Joubert avait formulé quelques jours auparavant à Villeurbanne : “réinventer une fonction de parti interface, intermédiaire entre la société et les institutions dans un monde de plus en plus complexe et illisible”.
Cette fonction de relais, nous avons voulu la réaliser en suscitant des rencontres autour des transitions économiques, environnementales et démocratiques, thèmes majeurs de notre mouvement. Avec toujours en tête la méthode Nouvelle Donne : un diagnostic partagé fondé sur des analyses communes, afin de construire des actions immédiates et des propositions à long terme.
Pari tenu : une centaine d’adhérents, de sympathisants et de simples curieux – des têtes nouvelles pour beaucoup – sont venus le matin pour écouter Luc Gadras exposer ses expériences d’humanitaire en Afghanistan et dans le Kurdistan irakien, et analyser la situation géopolitique actuelle. Si le temps a manqué, il en est néanmoins ressorti la nécessité de comprendre ces réalités lointaines à plusieurs échelles et avec des grilles de lecture qui ne renient ni nos valeurs ni celles de populations traumatisées depuis des générations par la guerre.
La première table ronde, ouverte par un exposé de l’économiste bordelais Emmanuel Petit sur les possibilités d’inclure les sentiments positifs dans les modèles économiques (l’altruisme, l’empathie…) à l’opposé de ce qui est enseigné dans les théories néo-classiques, a permis de rencontrer des représentants d’une monnaie locale libournaise (Marc Milgram), du Mouvement Français pour un Revenu de Base (Damien Vasse) et d’une SCOP locale Supercoop (Laurence Mougenot, pour Supercoop, supermarché collaboratif). La conclusion a notamment porté sur la possibilité de relier ces trois initiatives : financer un revenu de base avec une monnaie locale qui permettrait de consommer dans un supermarché collaboratif.
L’après-midi, trois jeunes créateurs ont présenté une nouvelle revue collaborative, Controverses, fondée sur l’idée que les savoirs et l’information font partie des biens communs et doivent être ancrés dans un modèle économique innovant.
Pierre Larrouturou a ensuite exposé les cinq mesures d’urgence pour l’emploi. Les questions de la salle lui ont permis d’aller au-delà de ces mesures immédiates et de présenter quelques pistes de réflexion pour aller vers une société plus humaine. Pierre a répondu également aux questions sur notre mouvement, rappelant qu’une rencontre devrait avoir lieu en janvier-février, et que s’il a lui-même certaines positions sur ce que devrait faire Nouvelle donne, le dernier mot reviendrait de toute façon à l’assemblée des adhérents.
La dernière table ronde a réuni des gens d’univers différents mais qui pouvaient tous apporter, par leurs expériences, des idées ou des lumières sur l’organisation d’une transition économique, énergétique et environnementale : Nicolas Pereira nous a parlé de son entreprise, Sunna Design, spécialisée dans l’éclairage public par panneaux solaires pour le marché africain ; Rémi Daccord, de l’entreprise Exoès, a montré que l’innovation technologique permet de récupérer une partie de la chaleur fatale des moteurs à explosion et ainsi économiser du carburant ; Jean-Pierre Thibault, de l’association Paysages de l’après-pétrole, nous a décrit comment un collectif d’urbanistes, environnementalistes, philosophes… envisagent le paysage comme outil de synthèse pour que chaque citoyen puisse s’approprier la réflexion sur les transitions énergétiques ; et enfin Gabrielle Bouleau, ingénieure des ponts, des eaux et des forêts, nous a expliqué combien la problématique de l’eau est variable selon les sociétés et les environnements. Nous avons beaucoup regretté les problèmes techniques qui nous ont empêché de converser via Skype avec Olivier Rech, économiste de l’énergie, qui avait déjà éclairé ses auditeurs lors du grand rassemblement à Paris le 18 mai 2014.
Certes, côté météo, l’été indien s’était un peu transformé en automne aquitain, mais si la réussite d’une journée se mesure aux sourires en fin d’après-midi, alors les efforts déployés auront été parfaitement récompensés.
Les organisateurs tiennent encore à remercier tous les intervenants pour leur disponibilité. Ce beau succès est aussi le leur. Et il nous incite à d’ores et déjà à imaginer de nouvelles rencontres.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/1″][vc_raw_html]JTNDYSUyMGRhdGEtZmxpY2tyLWVtYmVkJTNEJTIydHJ1ZSUyMiUyMCUyMGhyZWYlM0QlMjJodHRwcyUzQSUyRiUyRnd3dy5mbGlja3IuY29tJTJGcGhvdG9zJTJGMTI0MDMxNjIwJTQwTjA2JTJGYWxidW1zJTJGNzIxNTc2NTkxOTg0NjIzOTAlMjIlMjB0aXRsZSUzRCUyMk5vdXZlbGxlJTIwRG9ubmUlMjBTdWQtT3Vlc3QlMjAlM0ElMjBqb3VybiVDMyVBOWUlMjBkJTI2JTIzeDI3JTNCJUMzJUE5dCVDMyVBOSUyMGluZGllbiUyMiUzRSUzQ2ltZyUyMHNyYyUzRCUyMmh0dHBzJTNBJTJGJTJGZmFybTYuc3RhdGljZmxpY2tyLmNvbSUyRjU2NTElMkYyMTg0NjkwNTMwOV9lMGVlYjZmMTU5LmpwZyUyMiUyMHdpZHRoJTNEJTIyNTAwJTIyJTIwaGVpZ2h0JTNEJTIyMzMzJTIyJTIwYWx0JTNEJTIyTm91dmVsbGUlMjBEb25uZSUyMFN1ZC1PdWVzdCUyMCUzQSUyMGpvdXJuJUMzJUE5ZSUyMGQlMjYlMjN4MjclM0IlQzMlQTl0JUMzJUE5JTIwaW5kaWVuJTIyJTNFJTNDJTJGYSUzRSUzQ3NjcmlwdCUyMGFzeW5jJTIwc3JjJTNEJTIyJTJGJTJGZW1iZWRyLmZsaWNrci5jb20lMkZhc3NldHMlMkZjbGllbnQtY29kZS5qcyUyMiUyMGNoYXJzZXQlM0QlMjJ1dGYtOCUyMiUzRSUzQyUyRnNjcmlwdCUzRQ==[/vc_raw_html][/vc_column][/vc_row]