La Coordination Nationale des comités de défense des Hôpitaux et Maternités de proximité invite à participer le samedi 4 décembre à la Journée nationale d’action pour soutenir l’appel d’un plan d’urgence pour l’hôpital public.
De nombreuses organisations associatives, syndicales et politiques, plusieurs comités de la coordination ont déjà signé cet appel, pour rappeler et demander les moyens financiers suffisants qui doivent être donnés par une modification du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2022.
“Notre accès à une santé de qualité et de proximité est de moins en moins assuré malgré l’abnégation des personnels. L’hôpital public se désintègre avec partout des fermetures de lits, de services, en particulier d’urgence et de SMUR mais aussi en psychiatrie, en chirurgie, en médecine, en soins de suite …
Le laisser-faire actuel privilégie le secteur privé, avec des conséquences dramatiques pour l’accès aux soins (dépassement d’honoraire, frais administratifs …mais aussi recul de la proximité.)
C’est une catastrophe sanitaire qui s’amplifie. La situation actuelle des hôpitaux a pour conséquence d’accroître les souffrances des malades, des personnes en situation de handicap, et de provoquer une surmortalité. Le renoncement aux soins s’accroît.”
Lire en intégralité l’appel “Urgence pour l’hôpital public”.
Entre 2003 et 2017 69.000 lits d’hospitalisation ont été fermés. Qui s’en souvient ?
Le Ségur de la santé avec ses 10 milliards de revalorisation des salaires et les 19 milliards d’investissements sur dix ans, les créations de milliers de postes et les milliers de place dans les écoles de personnel soignant ne suffiront pas.
La santé mérite un grand débat national.
Et si la campagne présidentielle était le cadre de ce débat, plutôt de celui de l’identité.
QUI AURA LE COURAGE DE PORTER PLAINTE CONTRE SARKOSY LE NUISIBLE QUI A ORGANISÉ LA SUPPRESSION DE 37000 LITS EN HP?
JE N’AI PLUS L’ÂGE DE LE FAIRE MAIS SIGNERAI DÈS QU’UNE OU PLUSIEURS ASSOCIATIONS SE DÉCIDERONT.
Le secteur, dit privé, de la Santé, la médecine libérale sont financés par la sécurité sociale, de l’argent public auquel s’ajoutent les fréquents dépassements, ce qui exclut les plus défavorisées. Privilégier ce système en laissant se détériorer les hôpitaux accentuera les soins à 2 vitesses.
Nous ne devons pas laisser détruire le plus beau fleuron de notre pays!