Communiqué de presse – 02 septembre 2023
Nouvelle Donne demande au gouvernement d’intervenir diplomatiquement pour mettre fin au blocus du Haut-Karabagh
Depuis 1991, la chute de l’URSS et la décomposition de son empire n’en finissent pas de provoquer des soubresauts mortels. Rares sont les pays qui en sont issus à avoir su prendre un chemin serein vers la démocratie. Les dictatures ont malheureusement fleuri, de la Biélorussie à l’Asie centrale, sur un modèle mafieux inspiré du grand voisin russe. Des lignes de faille historiques entre les peuples et des pulsions nationalistes ont été instrumentalisées dans les républiques post-soviétiques au profit de pouvoirs individuels et financiers.
C’est le cas du Haut-Karabagh (Artsakh) : en 2020, l’Azerbaïdjan a agressé à nouveau une terre historique arménienne, avec le soutien de la Turquie et, depuis décembre 2022, a mis en place un blocus dans le but de provoquer une famine et le départ de la population civile, mettant en danger 120 000 personnes, dont 30 000 enfants (source : article de Public Sénat du 29/08/2023)
Nouvelle Donne, fidèle en cela à sa charte éthique, rappelle qu’ “une trop grande disparité dans la répartition des richesses et des pouvoirs est génératrice de violence.” Ni la mémoire du martyr arménien au XXème siècle, ni l’utilisation de la faim comme arme de guerre, ni l’expression la plus barbare du nationalisme ne peuvent nous laisser indifférents.
Nouvelle Donne demande donc au gouvernement français, ainsi qu’aux instances européennes, d’intervenir diplomatiquement par tous les moyens pour mettre un terme à cette nouvelle honte de l’humanité. Par ailleurs, Nouvelle Donne soutient la pétition en ligne “SOS Artsakh : stop au blocus azeri du corridor de Latchine” et invite ses adhérent·es et sympathisant·es à la signer :
https://www.change.org/p/sos-artsakh-stop-au-blocus-azeri-du-corridor-de-latchine-par-un-pont-aerien-humanitaire?signed=true
L’actualité nous montre un retour des violences à toutes les échelles. Les peuples, riches de l’héritage humaniste des Déclarations des Droits de l’Homme, notamment celle de 1948, ont un devoir de solidarité. Conscients des risques énormes de détérioration des relations internationales aggravée par le dérèglement climatique, les impérialismes belliqueux, le capitalisme financier fou, ces peuples doivent veiller à la juste application du droit international, avec le soutien déterminé des démocraties, en particulier de l’Union européenne.