[vc_row][vc_column width=”1/1″][vc_column_text]Une politique volontariste de formation et de soutien à l’installation d’agriculteurs bio permet d’augmenter graduellement l’offre en produits alimentaires vertueux. Il faut évidemment que la demande suive. Pour cela, nous proposons de redistribuer une partie de la taxe carbone sous forme d’une monnaie locale.

Pour notre démonstration, appelons-la le buzuc. Le buzuc est une monnaie utilisable par tout un chacun, dans des commerces répondant à un label (circuit court alimentaire, bio, local…). Un buzuc vaut un euro, et il est échangeable par les commerçants auprès de l’organisateur de ce système – la région par exemple.
Ainsi, à l’échelle de chaque territoire ayant adopté le buzuc, les agriculteurs sauront qu’un marché identifié, diversifié, source de revenus est disponible. Ils seront donc incités à sauter le pas et entamer une démarche de conversion.
À titre d’illustration, plus de 350,000 emplois agricoles seraient créés en France si chaque Français dépensait un quart de son budget alimentaire mensuel moyen (environ 40 euros) par le biais d’une telle monnaie locale. Et chacun bénéficierait d’une meilleure alimentation, plus saine pour les humains comme pour la planète.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]