[vc_row][vc_column width=”1/1″][vc_column_text]Face à l’augmentation de la population mondiale et à la recherche de ressources renouvelables, l’océan ouvre d’immenses possibilités. Elles sont pleines de promesses, mais peuvent être aussi des menaces qui pourraient peser sur le climat et la biodiversité. Une nouvelle gouvernance collective mondiale de l’océan doit garantir une gestion éco-responsable de l’océan.
L’oxygène présent dans l’atmosphère est essentiellement généré par la mer. Aujourd’hui, 25% du CO2 émis chaque année par l’activité humaine est absorbé par les océans. La mer abrite environ 97% des formes de vie sur Terre. Pas d’eau, pas de vie. Pas de bleu, pas de vert. Au cours des 50 dernières années, nous avons pêché plus de 90% des gros poissons de nos océans. Près de la moitié des récifs coralliens ont disparu. Une diminution de l’oxygène dans de vastes zones du Pacifique devrait toucher non seulement les espèces marines menacées mais aussi la faune terrestre, donc l’Homme.
De nombreux États veulent étendre leur emprise sur les espaces marins et sur les richesses de leurs sous-sols, au large de leurs côtes. La France, par exemple, vient d’accroître de 579 000 km2 son domaine sous-marin. Or, l’océan reste étonnamment absent des textes en cours de négociation en vue de l’Accord de Paris à l’occasion de la COP 21. On l’a notamment oublié lors des discussions préliminaires aux Accords sur le climat ,et il ne figure pas parmi les huit champs d’action sur lesquels les gouvernements sont invités à s’engager.
Pour Nouvelle Donne, il est primordial d’intégrer l’océan dans le futur « régime climatique », cet ensemble de principes, de normes, de règles et de procédures de prise de décision qui définiront l’accord de Paris. Nous proposons d’élaborer un rapport spécial du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat (GIEC) sur l’océan. Les incertitudes scientifiques sont encore nombreuses, tant sur le rôle joué par l’océan dans le fonctionnement du système climatique que sur les impacts du changement climatique et des émissions de CO2 sur les écosystèmes marins et les populations humaines concernées.
Les États et les organisations internationales doivent par ailleurs prendre toute mesure propre à mettre un terme au braconnage, à la pêche illicite, aux pollutions et aux prospections illégales, cachées ou ne respectant pas le principe de précaution. Il nous semble tout aussi essentiel d’engager une gouvernance collective des espaces et des ressources naturelles de l’océan. Ceux qui en font usage ne le possèdent pas, et aucune partie de cet espace n’est susceptible d’appropriation.
Enfin, nous devons mobiliser les financements climat (fonds vert, marchés volontaires, « green bonds », etc. ) pour développer des projets « océans et zones côtières ». Notamment à travers des projets de conservation et de gestion durable des écosystèmes marins.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]