57 ans, formateur et coach individuel et d’équipe en ressources humaines, responsable régional d’une association de recherche philosophique, adhérent à Nouvelle Donne depuis décembre 2013.
Il ne suffit pas d’affirmer que nous sommes une démocratie pour que celle-ci soit effectivement opérante. La démocratie est un combat permanent pour éviter sa dissolution dans un conformisme rassurant. Je suis convaincu que le fondement de l’action politique réside dans sa capacité à permettre d’imaginer et de concevoir un avenir commun dont nous ne connaissons pas nécessairement le point d’arrivée. En d’autres termes, faire de la politique, c’est, selon moi, donner les moyens, dans le cadre de la République, aux citoyens de s’approprier les choix qui l’engagent tout en contrôlant réellement l’emploi des ressources publiques pour y parvenir. C’est donc à la fois modifier en profondeur notre système représentatif issu d’un mode électif obsolète, et organiser les moyens d’une meilleure participation aux grandes décisions. Si le vote pour un candidat correspond bien sûr au partage de valeurs communes, l’électeur attend de plus en plus de son représentant qu’il soit en mesure de faire travailler les gens ensemble et de faciliter les concertations qui s’imposent.
« Reprendre la main », le slogan de Nouvelle Donne, c’est aussi œuvrer pour remettre les choses à leur place : l’économie est au service des décisions politiques et non l’inverse. La puissance publique a les moyens de mettre en place des outils de régulation ; de récents exemples le démontrent. Les enjeux climatiques sont tels que « reprendre la main » devient une nécessité face à un système dont les décisions nous échappent mais dont nous subissons les conséquences dramatiques. Et qui ne voit aujourd’hui que ce qui se révèle par les manifestations du dérèglement climatique n’est qu’un autre symptôme d’un modèle de développement économique qui tend à accroitre les inégalités, tant nationalement qu’internationalement ? Les ressorts sont les mêmes et doivent être appréhendés avec une même logique. La prise en compte des territoires, des caractéristiques de sa population, de ses besoins, de son niveau de développement sont aujourd’hui essentielles à la construction d’un projet partagé.
En souhaitant être candidat aux prochaines élections législatives avec Nouvelle Donne, j’ai l’ambition de faire vivre le plus concrètement possible ce slogan « reprendre la main », et de travailler à la prise de conscience de l’urgence qu’il y a de réformer considérablement nos règles actuelles de représentation et de fonctionnement politiques.