Je suis professeur des écoles spécialisé dans le numérique. Impliqué dans la vie politique beauvaisienne, je me suis présenté deux fois aux élections municipales de Beauvais.
Nous avons traversé une crise pandémique qui a montré l’impréparation quasi-complète de la France et a mis en évidence ses faiblesses en ce qui concerne la production nationale des masques, de tests, de matériel de réanimation et de médicaments. Une trop grande majorité de Français, qui travaillent pourtant, ne parviennent pas à joindre les deux bouts parce que leurs salaires sont trop bas. Nous vivons sous le joug d’un réchauffement climatique qui montre de plus en plus ses effets et contre lequel nous devons lutter activement. Enfin, notre démocratie française est en crise, nous en avons la preuve scrutin après scrutin puisque l’abstention gagne du terrain.
Face à ce quadruple constat, il est devenu urgent de proposer aux électeurs des solutions crédibles à tous ces problèmes.
La première réponse est, selon moi, de favoriser le développement d’une industrie française et sur le territoire de l’Oise dans tous les domaines stratégiques et en particulier dans le domaine de la santé pour que la France ne soit pas dépendante dans la production de matériel médical et sanitaire (entre autres domaines).
La seconde réponse est de redonner sa place à la valeur travail et de faire en sorte que les salariés puissent vivre dignement de leur travail en poussant les négociations salariales dans les entreprises et en donnant l’exemple dans le secteur public en revenant sur le gel du point
d’indice des fonctionnaires qui est un scandale depuis trop longtemps.
Pour lutter contre le réchauffement climatique et pour le climat, il faut développer le « produire local » en particulier en ce qui concerne l’alimentation. Il est également nécessaire de développer une agriculture raisonnée respectueuse du paysan, du sol et du consommateur. Une seconde piste repose sur la nécessité de mettre en place (au besoin au niveau européen) une taxation sur les produits d’importation qui ne respectent pas les normes sociales et environnementales.
Enfin, pour réintéresser le citoyen à la chose publique, il faut étendre ses compétences au sein de la démocratie française. Qu’il soit appelé à voter pour désigner ses représentants est une chose mais cela doit aussi s’accompagner de sa consultation régulière sur les grandes orientations de notre pays. Je suis donc favorable à la mise en place d’un Référendum d’Initiative Citoyenne qui permettra au citoyen de participer activement aux orientations du pays.
Voici les principales valeurs qui m’habitent et que je souhaite concrétiser si les électeurs me choisissent lors des élections législatives des 12 et 19 juin 2022.