[vc_row][vc_column width=”1/1″][vc_column_text]Les responsables politiques mettent volontiers en avant leur volontarisme, leur fermeté, et leur inébranlable confiance en l’avenir. Malheureusement, ces belles qualités relèvent trop souvent de la posture. Depuis 40 ans, les gouvernements successifs conditionnent le succès de leurs politiques à un hypothétique retour de la croissance. Les faits démontrent l’échec total de ce raisonnement. À l’heure où l’urgence climatique est soulignée par la communauté scientifique, et alors que nombre de solutions sont connues (voitures plus petites et baisse de la vitesse, réduction de la part carnée de l’alimentation, isolation des logements, réduction générale de la consommation…), le gouvernement promet une « croissance verte » illusoire et élusive.
Nouvelle Donne propose un programme volontariste dont l’ambition ne repose pas sur une croyance infondée dans le retour de la croissance ou sur l’espoir d’hypothétiques découvertes scientifiques, mais sur des projets concrets qui n’ignorent ni la crise sociale, ni le péril environnemental. Ces projets se fondent sur la simple idée que c’est l’investissement dans des économies structurelles de ressources matérielles et énergétiques qui permet de créer ou de pérenniser des emplois locaux, tout en réduisant les pollutions.
L’économie et le climat sont fondamentalement ancrés dans le réel. Des contraintes et limites physiques existent, et toute la volonté du monde ne pourra nous en affranchir. Il est temps de comprendre que l’impératif économique qui a dirigé le monde depuis le début de la révolution industrielle – la productivité du travail et du capital – est aujourd’hui un guide délétère. Il est urgent de prendre en compte la productivité des ressources dans les choix d’investissements.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]