Communiqué de presse – 26 mars 2023
Rapport du GIEC : notre maison brûle et Macron regarde ailleurs !
Lundi 20 mars, le GIEC – Groupe Intergouvernemental des Experts du Climat – a publié la synthèse de son 6e rapport, reprenant 8 années de ses travaux. L’annonce est sans appel : le réchauffement mondial atteindra 1,5 degré dès 2030-2035, mais les scientifiques précisent qu’il est tout à fait possible de contenir cette hausse à 1,4 degré à long terme (2100) sous réserve d’actions ambitieuses. Il y a donc urgence à agir.
En lieu et place, les yeux sont rivés sur la réforme des retraites imposée par Emmanuel Macron. Proposition de réforme – ou plutôt imposition de réforme – ayant failli être rejetée par l’Assemblée nationale, avec une motion de censure du Gouvernement qui n’a manqué que de 9 voix pour être adoptée ! La rue manifeste un rejet massif avec encore 3,5 millions de manifestants jeudi 23 mars dans la France entière selon les syndicats.
Nouvelle Donne appelle le Gouvernement à cesser de regarder ailleurs en braquant l’attention de la population sur une réforme dont elle ne veut pas, et qui – dans les termes proposés – n’est pas nécessaire. Nous le rappelons, cette réforme vise à rétablir un équilibre comptable en accroissant les inégalités entre genres et catégories sociales. Rappelons également que l’espérance de vie en bonne santé est de 64 ans chez les femmes et 63 ans chez les hommes et qu’un quart des 5 % les plus pauvres meurent avant 62 ans (source INSEE 2018).
L’heure est grave. Plutôt que d’attiser les tensions en imposant un système de retraites injuste basé sur le mythe d’une croissance continue, il est temps d’impulser une action collective et concertée pour construire ensemble un avenir viable.
Travailler moins et moins longtemps pour travailler toutes et tous !
Nouvelle Donne milite pour une politique d’atténuation de nos émissions de gaz à effet de serre afin de limiter le changement climatique et pour un nouveau partage du temps de travail qui permettrait par ailleurs d’assainir les comptes publics. Le passage à la semaine de 4 jours à 32h sans baisse de salaire créerait 1,6 million d’emplois, en supprimant les cotisations chômage pour les entreprises qui embauchent. Celles et ceux en emploi doivent travailler moins longtemps chaque semaine pour que davantage de personnes puissent travailler tout court, et participer ainsi au financement de notre système de retraite tout en adoptant un mode de vie plus sobre !