Au lendemain des attaques meurtrières de Paris, nous exprimons nos sincères et profondes condoléances à toutes celles et ceux qui ont été touchés par ces attentats, avec une pensée particulière pour les victimes et leurs proches.
L’effroi nous a tous saisi ce vendredi, il continue à vivre en nous aujourd’hui. Notre émotion est commune, en France comme dans le reste du monde. Partout, nos premières réactions ont été des témoignages de solidarité et de fraternité.
En réponse à ces terribles attentats, nous devons refuser de faire porter à des innocents la responsabilité de crimes qu’ils n’ont pas commis, et de tomber dans le piège qui nous est tendu : celui de la stigmatisation et de la division.
Notre unité est une force. Nous devons faire nation, en nous appuyant sur les valeurs républicaines qui sont nos meilleures armes, aujourd’hui et demain. À la violence aveugle du terrorisme, à la peur de l’autre et à la division, nous devons opposer la fierté et la joie du vivre ensemble. C’est ce pour quoi nous nous battons, c’est ainsi que nous résistons.
Bonjour
Je partage bien entendu la compassion pour les victimes et l’appel à l’union. Cependant j’aimerais connaître le point de vue de Nouvelle Donne sur l’analyse de la situation et sur les mesures que devraient prendre nos dirigeants. La fable des “loups solitaires” n’a tenu que quelques mois. Un consensus semble se faire sur la nécessité d’agir, mais agir contre qui : les individus radicalisés, les imams “radicalisateurs”, les commanditaires, les pays propagateurs et financeurs du salafisme ? Dans quel sens faire évoluer l’arsenal législatifs, la justice, le monde (ou la pétaudière) du renseignement, l’univers carcéral…
Votre point de vue m’intéresse.
Très cordialement
Une prise de position sur l’état d’urgence prolongé et le projet de révision de la constitution serait la bienvenue. Des questions nous sont posées et nous n’avons que nos réponses personnelles.
Les ratés de la coordination antiterroriste en Europe
Les ratés de la démocratie Europénne envers les Grecs, les Portugais,les Irlandais, les Espagnols .
Mais l’Europe n’a pas de ratés quant à la liberté de la finance internationale et des banques .
LE MONDE | 17.11.2015 à 11h51 • Mis à jour le 17.11.2015 à 14h44 | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)
A Paris le 17 novembre. KENZO TRIBOUILLARD / AFP
Une unité des Européens face à la menace, des contrôles « coordonnés et systématiques » aux frontières de l’Union, un fichier européen des données de passagers (PNR), un renforcement des échanges entre les services de renseignement : il y a un air de déjà-entendu dans les propos tenus par divers responsables politiques après les attaques de Paris et de Saint-Denis. Au lendemain des précédents attentats, tous ces sujets étaient déjà sur la table. Ainsi que la nécessité de combattre la propagande sur le Web ou encore celle d’élaborer un discours de contre-propagande.
Depuis 2001, chaque acte terroriste suscite de tels commentaires. Et les choses progressent au rythme traditionnel de la prise de décision au niveau européen – c’est-à-dire lentement, et surtout, en fonction d’une contrainte majeure : la sécurité reste en grande partie une compétence des Etats. Une fois l’émotion retombée, ils cachent mal leurs différences d’appréciation. A Bruxelles, on n’a pas oublié les tergiversations du Conseil au lendemain des attaques contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher.
Lire aussi : La France avait été alertée d’une menace imminente
« Pris en otage »
A l’époque, tout le monde semblait en effet convaincu de l’importance de créer un fichier de données des dossiers passagers (PNR, Passenger Name Record). Cet outil était jugé indispensable pour repérer notamment les combattants rentrant des zones de combat syriennes ou irakiennes. Un an plus tard, le Conseil dit son espoir d’aboutir, à l’issue d’un « trilogue » avec le Conseil et la Commission mais le Parlement, qui se considère comme le gardien des libertés, campe sur une position intransigeante : un diplomate français affirme qu’il a pris le PNR « en otage ».
En juillet, la commission des libertés civiles du Parlement européen a certes adopté un projet de la Commission dont la première version date de… 2011. Mais les eurodéputés établissent aujourd’hui un parallèle entre ce projet et celui sur la protection des données, qui concerne essentiellement la collecte d’informations par les entreprises : la durée de conservation des données sur les passagers (identité, itinéraire, mode de paiement…) et leur protection restent autant de points d’achoppement. Comme l’est la question de la collecte pour les vols intraeuropéens : pour brouiller les pistes, les terroristes n’utilisent plus de vols directs pour se rendre à leur destination finale, ils utilisent la technique des « vols cassés ».
Principe d’une transmission « obligatoire »
Le problème de la transmission des informations à des pays tiers ou celui de l’approbation de leur usage par une autorité nationale sont, eux aussi, au centre des discussions. Comme la nature des faits devant permettre l’accès des autorités au fichier : le Parlement entend le limiter aux actes transnationaux, ce qui ne permettrait pas d’avoir accès, par exemple, aux données d’un Français commettant un délit grave en France. La commission des libertés du Parlement a, en revanche, approuvé le principe d’une transmission « obligatoire » des informations entre Etats membres. En réalité, plus de la moitié des Etats européens se sont dotés d’un PNR national. Le problème, c’est que ces fichiers ne sont pas interconnectés, ce qui limite leur efficacité face à des réseaux criminels transnationaux.
La question du contrôle aux frontières extérieures reste également en débat. Pour certains, le code Schengen, s’il est adapté, est une solution, non un problème. Pour d’autres – dont la France, désormais –, les contrôles doivent être « systématiques », y compris pour les Européens se présentant à une frontière extérieure. La généralisation des contrôles devrait permettre d’entrer tous les noms dans le fichier du système d’information Schengen (SIS) et d’opérer ainsi un contrôle en profondeur.
Le projet de création d’un centre de contre-terrorisme au sein d’Europol sera réalisé en 2016 « si tout va bien ». Afin de « faciliter la coordination » entre les services de renseignement, il devrait centraliser et rediffuser les informations qui lui sont transmises. Reste à savoir si les services sont prêts à transmettre à leurs voisins ce qu’ils cachent parfois à leurs collègues au niveau national.
TRISTE CETTE EXPRESSION « DOMMAGE COLLATÉRAL » DE L’INCURIE DE L’EUROPE, POUR LES MORTS ET LES BLESSES DE NOTRE JEUNESSE
Bien entendu qu’il faut refuser toute stigmatisation et espérer en un vivre ensemble harmonieux mais limiter votre réponse à se qui relève de plus en plus de la bien- pensance d’un consensus mou est loin de répondre à l’urgence d’une situation dont la nature même est profondément bouleversée par l’utilisation massive d’une violence indifférenciée.
J’entendais sur les ondes je ne sais plus quel commentateur évoquer les évangiles “quand on te frappe sur une joue ,tend l’autre” …est-ce cela votre position ?
salutations citoyennes
Bernard Colas
Pourquoi cette croix sous la tour eiffel ?
Il ne s’agit pas d’une guerre de religion !
Évitons les amalgames et les luttes de civilisation
Merci de revoir ce logo…
Inutile d’attiser la haine….. On en subi déjà trop…