Texte de présentation
Les Français vivent, depuis 2015, dans un régime d’exception et dérogatoire au droit commun que la persistance de la crise sanitaire a installé dans la durée, au détriment des droits et libertés. On constate un glissement autoritaire qui tire parti d’une forme d’accoutumance, voire de consentement de l’opinion publique. L’altération de confiance à l’égard des institutions et les risques de rupture et de décrochage démocratiques sont évidents à travers la mise en doute, par une part croissante des populations, de toute parole institutionnelle, politique mais aussi académique et scientifique.
Cette situation ouvre la porte aux extrémismes. Il est donc urgent de refonder une relation de confiance entre élus et citoyens.
Les prochaines élections législatives sont l’occasion de proposer, à travers le programme de Nouvelle Donne, une autre façon de faire de la politique et de répondre à ces défis. Il s’agit de redonner au citoyen la maîtrise de ses choix de vie et de gouvernance et de résoudre aussi la problématique de la relation entre les pouvoirs centraux et les territoires, entre les autorités publiques et les corps intermédiaires, dans toute leur diversité.
Il nous appartient de répondre aux immenses défis écologiques, économiques, sanitaires, sociaux et culturels des temps à venir. Le défi est d’impulser une nouvelle trajectoire de développement vertueuse dans le sens des objectifs de sobriété, de préservation des écosystèmes et de réduction du changement climatique, d’une réduction des précarités, des injustices sociales et des inégalités, d’une valorisation des économies territoriales, d’une mondialisation basée sur la coopération et la solidarité.
Ce sont ainsi de nouvelles perspectives qui s’ouvrent vers un avenir commun plus désirable, plus solidaire et durable. C’est le message que je désire porter en proposant ma candidature aux prochaines élections législatives. C’est la raison aussi pour laquelle je me suis engagée résolument dans la promotion de l’éducation au développement durable car, selon la déclaration de Nagoya, « elle a la capacité d’aider les citoyens à se transformer eux-mêmes ainsi que la société dans laquelle ils vivent, en développant des connaissances, des savoirs, des attitudes, des compétences et des valeurs nécessaires pour aborder la citoyenneté mondiale et les défis contextuels locaux du présent et de l’avenir, comme la réflexion critique et systémique, la résolution de problèmes par l’analyse, la créativité, le travail en collaboration et la prise de décisions dans un contexte d’incertitude, ainsi que la compréhension de l’interdépendance des tâches et des responsabilités mondiales qui émanent de cette prise de conscience ».